Avec des flux d’IDE frôlant les 200 milliards d’euros, l’Irlande se positionne actuellement comme le principal destinataire d’investissements directs étrangers en Europe. Le pays a su adopter les bonnes initiatives afin de réformer le contexte économique et fiscal local.
Les projets ont permis à cette belle destination de figurer parmi les 20 premiers pays du classement Doing Business, mais surtout de créer des emplois dont la croissance ne cesse d’étonner ses voisins européens.
Du côté des entrepreneurs, de nombreuses opportunités sont encore à découvrir. Quelques infos-clés leur sont proposées par les experts et analystes pour les aider à franchir le pas.
Fiscalité et création d’entreprise : les atouts de la destination irlandaise
S’il a bien une caractéristique qui est commune aux pays de l’Union, c’est bien le niveau élevé des prélèvements fiscaux. Toutefois, il y a toujours des exceptions qui confirmeront la règle. L’Irlande fait partie de ces pays un peu particuliers où la fiscalité est toujours attrayante. L’impôt sur les dividendes n’existe pas et l’impôt sur les bénéficies est fixé à hauteur de 12,5 %.
En outre, les autorités locales ont décidé de ne pas adopter le régime de l’impôt anticipé ni celui de la taxe professionnelle. Pour s’installer en Irlande, les investisseurs n’auront pas besoin de libérer le capital social. Il leur suffit de choisir la forme juridique adéquate. Les démarches ont été simplifiées si bien qu’il ne faudra que sept jours au maximum pour créer une entreprise, et cela, en toute discrétion (dispositif d’anonymat).
La forme de société la plus recommandée est certainement la Private Company Limited by Shares. Cette formule donne accès à différents avantages dont, entre autres, la possibilité de la détention des parts par un non-résident ou encore la liberté de désigner plusieurs directeurs (au moins un résident européen).
Le privilège de l’innovation
En 2016, l’Irlande arrache la 7e place dans le classement mondial des pays selon l’impact de l’innovation dans l’économie. Les résultats ont montré que cet État membre de l’Union européenne a su mettre en œuvre les meilleures réformes pour moderniser ses infrastructures ainsi que les différents secteurs-clés de la croissance (la production, l’éducation et l’accès au crédit).
